15 photographies digitales couleurs (prises en juillet 2013) – Rues d’Istanbul, Turquie – 2014
Cette série de photographies souligne un paradoxe en matière de recouvrement de tags et de nettoyage de surfaces en ville.
Pour des raisons pratiques et budgétaires, la municipalité d’Istanbul s’adonne à privilégier – pour toutes ‘dégradations urbaines’ – la peinture plutôt que le karcher (ou hydrogommage) et devient un nouvel outil non pas d’effacement ou de substitution aux tags mais bien d’ajout de matière sur ces derniers. Ces ’re-cover’ ou aplats deviennent indirectement une nouvelle forme de tag et contribuent involontairement à l’enrichissement d’un art ‘syndrome’ dans le paysage urbain.